L’Art de Plastikaä

ChristopheTrépier présente les œuvres de l’énigmatique Plastikaä le 21 octobre au Cercle des Contents pour rien, 47 rue Bouquière à Bordeaux. Lors d’un voyage en 1998 aux Pays-Bas, Christophe Trépier découvre, à Utrecht, sur une péniche qui accueille une galerie d’art contemporain, une œuvre de Plastikaä. Intrigué par l’étrangeté de l’œuvre, il s’engage alors dans une véritable enquête pour retrouver la trace de cette artiste. Après de rocambolesques rebondissements, il apprend que Plastikaä a fréquenté les surréalistes à la fin des années 50 et qu’aujourd’hui, elle vit, retirée dans une ravissante datcha à Korstricht-Maikstrom, en Finlande. Il l’a rencontre et décide d’organiser à Bordeaux la première rétrospective en France des œuvres de Plastikaä qui déclare : « L’acte de créer est avant tout un acte de concentration, d’oubli et de méditation. Peu importe où l’on va, ce qui compte, c’est de suivre son chemin. L’art est un voyage dans un train de lumière qui traverse, bien sûr, d’obscurs tunnels avant d’arriver en gare. La galerie est pour l’artiste une gare de transit. Il voyage sans billet, nargue le contrôleur et tague les wagons. »

Didier Arnaudet

Gironde magazine

   

OLGA REVIENT

Artiste finlandaise, mais également égérie de Breton, Molinier ou Warhol, des années 50 à 70, aimée, reniée, plagiée ? Olga Mariutch, dite Plastikaä, voit une première rétrospective de son travail organisée à Bordeaux où elle posa pour Molinier, dit-on. Dévoilage d'une plaque commémorative rue Bouquière où elle résida et, vernissage samedi 21, à 18 heures, en présence de l'artiste et d'élus régionaux. Entrée libre. Exposition jusqu'au 12 novembre, au Cercle Content pour rien, 47, rue Bouquière.

 

Journal Sud-Ouest

Mardi 17 octobre 200

EXPOSITION

 

EN ATTENDANT Plastikaä

 

Le mmeu (le Micro Musée d'Ethnographie Urbaine de Bordeaux) et Christophe Trépier auraient aimé présenter Plastikaä (Olga Mariutch en chair et en os) aux Bordelais lors du vernissage et du dévoilage d'une plaque commémorative où l'on prétend qu'elle vécut à Bordeaux, rue Bouquière, dans les années 60. Mais tel un Howard Hugues inaccessible, la sulfureuse Finlandaise, dont la production hétérodoxe ne manque pas de dérouter le spectateur incrédule, était absente. On la croit proche d'un Steve Barnett, Arthur Silent, Antoine Perpère ou Emile Ajar, mystificatrice comme une Clara Gazul ou un hétéronyme de Fernando Pesoa, avide de rumeurs et de on dit, se prêtant avec délices aux affabulations les plus grotesques. Artiste surréalisante (accompagnant Breton ou Molinier, dit-on, pour lequel elle est censée avoir posé, ou pop à la Factory de Warhol), elle interroge et relifte l'histoire de l'art, entre compassion et libertinage, une authentique Barbara Carthland, kitsch et manipulatrice, assurément. En sifflotant "l'Air de la calomnie", il est urgent de découvrir cette première rétrospective fantomatique que Christophe Trépier à montée en toute témérité.

Première rétrospective au C.C.P.R. (Cercle content pour rien), 47, rue Bouqière. Les jeudi,vendredi et samedi, de 14 heures à 22 heures. Renseigements au 05.56.50.39.14.

 

G.CH.R

Journal Sud-Ouest

Mercredi 1 novembre 2000

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Bio PLastikaä